Dans les médias

Obama prêt à discuter la question du bouclier anti-missiles

Selon l’Agence France-Presse, Barack Obama a écrit à son homologue Medvedev ouvrant la porte à des discussions bilatérales sur la question du Bouclier anti-missiles et celle de l’Iran.
voir l’article de France-Presse recueilli sur Google actualités.

À voir, à lire, à écouter, à faire...

Le cours d’Éthique et culture religieuse : un dispositif idéologique

Vendredi le 13 mars prochain, Marie-Michelle Poisson, présidente du Mouvement laïque québécois, prononcera une conférence sous le thème : Le cours Éthique et de culture religieuse : un dispositif idéologique pour faire reculer les Lumières.

Information disponible sur Le mur mitoyen.

Opinion

Les utopies d’une certaine gauche face à la crise

La religion nous avait déjà habitués à des attitudes défaitistes par rapport au progrès. Elle tenait un discours essentiellement individualiste et spiritualiste. S’associant ici et là à des causes où l’exploitation et la misère atteignaient des formes extrêmes, l’essentiel du discours de l’Église affirmait que le véritable refuge de l’humanité se trouvait dans la prière et dans cette croyance que le paradis se trouvait ailleurs que sur Terre. Fondée principalement sur l’idée que les lois du marché avaient un caractère naturel, il s’agissait de rejeter toute culture sociale de riposte collective et organisée devant les inégalités, la discrimination et l’injustice d’un système économique bien structuré, conçu au profit d’une minorité dominante : le système capitaliste.

Aujourd’hui, l’éclatement de la crise financière et son évolution rapide en crise économique mondiale viennent ébranler cette notion d’immuabilité des lois du marché. À nouveau sont remis en cause les structures et le système économique qui engendrent de telles crises et de telles inégalités.

Qu’à cela ne tienne, de nouvelles théories de culpabilisation se substituent aux anciennes, confortant l’idéologie du capitalisme tout en prétendant la dénoncer. N’a-t-on pas entendu récemment un certain Nicolas Sarkozy dénoncer le capitalisme financier pour aussitôt faire appel à la refonte du capitalisme familial. Donnant l’impression que différents modes du système capitaliste existent en parallèle, le trompe-l’oeil de Sarkozy cache le fait que le capitalisme familial constitue en réalité une étape révolue du capitalisme et non pas un choix de modèle.

La crise financière permet de cibler facilement certains de ses éléments déclencheurs et même d’identifier leurs auteurs. À la limite toutefois, il s’agit d’une manière de personnaliser les coupables plutôt que d’identifier les causes structurelles ayant mené à la crise.

Cette vision de droite trouve écho, hélas, au sein de la gauche et alimente un discours moral qui se répand facilement dans des théories plus ou moins utopiques à l’effet que la surconsommation (dont la crise des subprimes en est l’élément le plus visible) est à l’origine de la crise actuelle. Ce discours sur la surconsommation est d’autant plus attrayant qu’il s’appuie sur l’évidence que celle-ci est aussi inévitable qu’elle est incompatible avec la notion d’un développement durable et écologique, dans une perspective capitaliste.

Au milieu des années ’80, la guerre idéologique contre les pays socialistes prenait à partie la structure de propriété collective de ceux-ci. On reprochait notamment à l’économie planifiée de ne pouvoir concurrencer les pays occidentaux sur le plan de la consommation. À développement scientifique égal, on stigmatisait l’économie socialiste pour son incapacité à convertir instantanément la moindre découverte dans le domaine de la consommation, en production de masse, à l’instar des pays occidentaux. Aujourd’hui, le libre marché démontre que cette victoire du capitalisme sur le socialisme n’était en réalité qu’une victoire à la Phyrrus.

Et la question reste entière. Doit-on s’attaquer d’abord à la surconsommation ou au capitalisme ? À l’anarchie du marché et à la non-intervention de l’État ou non ? Poser la question c’est comme demander s’il vaut mieux guérir que prévenir.

La simplicité volontaire

C’est dans cette mouvance d’utopie et d’ambiguïté que se situe d’après moi, la notion de simplicité volontaire.

D’après Serge Mongeau, un des premiers protagonistes de la simplicité volontaire au Québec, « La simplicité volontaire c’est de s’écarter du courant de la consommation dans lequel on se laisse entraîner à croire que c’est en consommant, en achetant, en acquérant des biens qu’on peut être beaucoup plus heureux et répondre à ses besoins. Or, la plupart de nos consommations ne répondent pas à nos vrais besoins, ceux qui nous permettraient vraiment de nous épanouir. »

Pascal Grenier et Louis Chauvin, respectivement Président du Groupe de simplicité volontaire au Québec et Président du Réseau québécois pour la simplicité volontaire, vont encore plus loin. Dans le journal Le Devoir du 8 janvier 2009, parlant de la crise financière, ces derniers affirment : « … les faits récents nous révèlent que c’est en grande partie la surconsommation, voire l’hyperconsommation, associé à l’endettement excessif, qui a créé cette situation mondiale » et encore « … l’occasion est favorable pour effectuer des changements sociaux et économiques profonds, plutôt que cosmétiques ».

Oui ! La surconsommation et l’endettement excessif sont des facteurs aggravants de la crise. Non ! La simplicité volontaire ne constitue pas et ne peut pas constituer un changement économique profond. Car autant il est question ici de facteurs aggravants, autant on peut dire aussi qu’ils constituent une expression de la crise et non pas la cause de celle-ci.

Tout au plus, cette approche, basée essentiellement sur l’idée que la consommation relève du libre-choix de l’individu, est un exemple parfait d’une approche morale face à la crise alors qu’une solution en profondeur requiert au contraire, des changements de type structurels et systémiques. Le système financier non contrôlé, la concentration dans les mains d’une minorité de sommes faramineuses, difficilement imaginables tellement elles sont considérables, l’étouffement des classes populaires sous l’endettement., qui est rarement un libre-choix, et davantage encore l’étouffement des pays en développement qui sont amenés par une réglementation mondiale orchestrée au sein du FMI et de l’OMC à financer leur propre dette alors qu’on leur impose l’importation de produits qu’ils pourraient eux-mêmes produire… résultent dans un manque à gagner et de ce fait interfèrent directement dans la libre circulation des biens et marchandises. D’où la nécessité éventuelle de mesures keynésiennes pour relancer l’économie, mais aussi de mesures contraignantes pour empêcher la libre manipulation du marché.

Pourrait-on croire que les tenants de la simplicité volontaire fassent des exceptions et nuancent leur approche ? Au contraire, ils étendent leur théorie jusqu’à l’idée de dénoncer le principe même du développement économique en lui substituant le concept de la décroissance conviviale.

La décroissance conviviale

Ainsi dans certains milieux, oppose-t-on désormais la notion de décroissance conviviale (en Europe on préfère l’expression décroissance soutenable) à toute notion de développement et de croissance économique, voire même à l’idée d’un développement durable. Fondé sur l’idée que toute notion de croissance est articulée derrière la croyance que les ressources de la terre sont inépuisables, le principe de la décroissance conviviale soutient dans les faits le statu quo dans les rapports économiques inégaux entre pays riches et pays pauvres.

En pratique, aucun programme voulant mettre un terme à la surconsommation (et ici, il est vraiment question de surconsommation planétaire et de menaces à l’écologie), ni aucun programme de partage équitable des richesses, ne sera réalisable s’il ne s’attaque pas directement aux structures économiques responsables de l’anarchie du marché et de ces mêmes inégalités. D’ailleurs, il est curieux qu’on oppose décroissance conviviale à développement durable alors que ce dernier concept est justement fondé sur l’idée que le développement présent ne doit pas sacrifier les besoins des générations futures. Contestée sur le plan scientifique, l’idée de la décroissance conviviale ne répond pas à nombre de questions concernant la croissance continue de la population mondiale ni au concept même de l’évolution sociale.

Au moment où la crise nous force à penser les choses autrement, une certaine vigilance s’impose pour éviter que la gauche transmette elle-même des idées utopiques qui confortent le statu quo et la position économiques, des classes et des pays dominants.


Deux sites incontournables pour bien comprendre la nature de la crise financière et économique actuelle:

http://www.economieautrement.uqam.ca/
http://mobilisation.ca/

Deux sites où la théorie de la décroissance conviviale est contestée :

http://iceblog.over-blog.com/article-25538381-6.html
http://www.espace-citoyen.be/site/index.php?EsId=1&Module=mod-produit&Indice=1-12-62/

Chansons de Pierrot Pierre Rochette

MONTE ME VOIR MON GARS

COUPLET 1

tu m’dis qu’l’économie va mal
mais qu’tu tiens l’coup à Montréal

qu’ça vaut pas la peine d’en parler
qu’ça va aller mieux à fin d’l’année

au téléphone juste par le ton d’ta voix
je l’sais qu’t’as perdu ton emploi

REFRAIN

un beau soir
monte me voir
ton vieux père a encore son poêle à bois
le vieux shack du temps ou t’étais p’tit gars
ou ça prenait juste un bon feu
pour être heureux nous deux
monte me voir mon gars

COUPLET 2

comme nous deux on est pas parleux
j’ai tout écrit dans un refrain frileux

la prochaine fois qu’j’te téléphones
j’aurai mon texte entre mes mains p’tit homme

une couple de bières dans le gosier
au cas ou ça voudrait bloquer

COUPLET 3

hier chu tombé su l’répondeur
j’ai eu comme un très gros pincement au coeur

ta voix disait je suis parti
marcher la beauté de la vie

j’espère que ça pas trop paru
les 7-8 bières que j’avais bues

REFRAIN FINAL

monte me voir
monte à soir, si tu peux, à soir
ton vieux père a lavé le poêle à bois
y a pu d’poussière dans le shack du p’tit gars
j’ai même préparé un bon feu
pour être heureux nous deux
monte à soir mon gars

Pierrot
vagabond céleste

Chansons de Pierrot Pierre Rochette

LA CHANSON DU POÊLE À BOIS

1-

ma mère faisait des toasts su l’poêle à bois
quand j’t’ais p’tit gars, quand j’t’ais p’tit gars
à m’disait le bonheur, c’est comme le beurre
ça fond dans bouche aussitôt qu’on y touche

mais si tu me tiens ben la main
pis qu’tu me donnes un gros câlin

m’en va t’serrer si fort
que dans vie
tu manqueras jamais de rien

y aura d’mon poêle à bois
dans chacun d’tes chagrins

2-

mon père mettait des bûches dans l’poêle à bois
quand j’t’ais p’tit gars, quand j’tais p’tit gars
y m’disait la passion, c’est comme la braise dans l’fond
ça vire en cendre, si tu la laisses descendre

mais si tu r’gardes tes souliers
pis ma manière de tes lasser

m’en va serrer si fort
que dans vie
tu manqueras jamais de rien

y aura d’mon poêle à bois
dans chacun d’tes chagrins

3-

c’est pas pour rien qu’ma maison c’est la rue
comme un p’tit gars, comme un p’tit gars
dans cheminée, quand j’vois sortir d’la fumée
ca m’rappelle le poêle à bois de mon passé

j’ai ma mère au creux d’ma main
pis mon père au boutte du soulier

m’a les aimé si fort
que dans vie y manqueront jamais de rien

y aura d’leu poêle à bois
dans chacun d’mes câlins

y aura d’leu poêle à bois
dans chacun d’mes câlins

Pierrot

Chansons de Pierrot Pierre Rochette

AVANT DE R’PARTIR SA BOHÈME

COUPLET 1

à Toronto
le jeudi soir c’est l’mardi gras
l’armée du salut perd ses gars

y a plein d’sirènes
qui dansent avec les vendeux d’crac
les prostituées, les faces à claque

REFRAIN

j’t’écris tout seul
su l’bord d’une table
je sais à quel point…
t’es capable

dis aux enfants
qu’leur père 
va passer
au printemps

juste le temps
d’leur dire je t’aime

avant de r’partir
sa bohème

COUPLET 2

à Toronto,
le dimanche l’soir c’est l’mal de tète
l’armée du salut est en fête

ça parle tout bas
y en qui disent 
moé c’est fini 
je slaque

lundi matin 
je r’pense 
ma vie, 
en vrac

COUPLET 3

à Toronto
j’voulais t’écrire
que j’apprécie
le respect que tu portes
à mes elans de rêve

pour les enfants
chu un melange du survenant
du coureur des bois et des vents
criblés de grêle

Pierrot
Vagabond céleste

Brèves

8 mars : Unies, mobilisées et certaines d’avancer !

C’est sous le thème Unies, mobilisées et certaines d’avancer que se déroulera le 8 mars prochain la mobilisation pour souligner la Journée internationale des femmes.

affiche8mars

Sur son site Web la FTQ (Fédération des travailleurs du Québec publie une liste des activités régionales qu’elle prévoit pour la Journée internationale des femmes. On peut aussi y télécharger l’affiche et des dépliants.

La CSQ et la FTQ souligneront ensemble l’événement dans le milieu scolaire.

Repères

L’AHQ publie une FAQ sur sa campagne publicitaire

Prenant le relais de la British Humanist Association en Angleterre, l’Association humaniste du Québec lance une campagne publicitaire en mars 2009 sur une dizaine d’autobus de la Commission de transport de Montréal.
panneau-ahq
Cette campagne vise essentiellement à faire reconnaître l’athéisme et les athées comme des citoyens à part entière avec voix au chapitre alors que jusqu’à présent, le débat public se fait essentiellement entre catholiques et tenants des autres croyances religieuses. Selon l’AHQ, les athées ne devraient pas se cacher, au contraire ils devraient être fiers de leur point de vue athée.

Voir la FAQ de l’AHQ.

Repères

La souveraineté c’est cela aussi

Lors de son récent passage à Laval dans le cadre de sa tournée pré-parlementaire, Amir Khadir, co-porte-parole de Québec solidaire, a rencontré des intervenants pour ainsi dire, acquis à sa cause. Il venait justement leur apporter un espoir que les choses pouvaient changer et que ces changements sont parfois inattendus, qu’un rien peut faire basculer la balance. Après avoir rencontré les représentantes de la Table de concertation lavalloise sur la condition féminine ainsi que la Corporation du développement communautaire en avant-midi, il fit un détour au Cégep Montmorency où il rencontra les dirigeants de l’Association générale des Étudiants avant de s’asseoir avec les représentants du personnel enseignant, affiliés à la FNEQ, CSN.

Avec les représentants de l'AGE du Cegep Montmorency
Avec les représentants de l'AGE du Cegep Montmorency

C’est un accueil chaleureux que le député de Mercier a reçu à Laval. Il en profita pour faire valoir les propositions de sortie de crise préconisées par Québec solidaire, écouter les différentes doléances des intervenants communautaires et syndicaux qui doivent se battre quotidiennement contre les effets de cette crise et la bureaucratie institutionnelle. Dans plusieurs cas, Amir Khadir s’est engagé à défendre les différents dossiers qu’on lui soumettait, notamment celui des enseignants, qui dénoncent la vision de la Commission permanente de l’Éducation de l’Assemblée nationale. Cette Commission estime que la proportion financière devant être affectée à la tâche au sein des institutions collégiales, ne doit pas dépasser un maigre 10%.

Devant des étudiants sceptiques face aux possibilités d’une vraie transformation à gauche, craignant que Québec solidaire finisse par se ramollir comme souvent cela fut le cas des autres forces de changement une fois élues, Amir Khadir a rappelé aux étudiants comment les changements pouvaient parfois se développer rapidement. Se référant aux transformations en cours en Amérique latine et à l’arrivée de Barack Obama aux États-Unis, il a rappelé l’importance de faire converger le sentiment populaire avec la construction d’une véritable alternative politique. Amir Khadir a souligné que la crise économique actuelle avait peut-être ceci de bon qu’elle faisait valoir l’incapacité du système capitaliste de répondre aux besoins de la société et offrait la possibilité de penser à des solutions nouvelles.

Ce faisant, il en a profité pour bien distinguer entre les changements proposés par Québec solidaire et le socialisme traditionnel qui, malgré un système de propriété collective, ne pensait qu’en fonction de la croissance. Il faut aujourd’hui, a rappelé Amir Khadir, entrevoir la propriété collective sous des formes multiples et surtout, soumettre les objectifs de croissance aux impératifs d’un développement durable, écologique.

En conférence de presse, au terme de sa rencontre avec les intervenants locaux, Amir Khadir a dénoncé l’approche du maire Vaillancourt de Laval sur la question du transport en commun, notamment sur la question du pont de la 25 et du train de l’Est. À la veille d’achever son mandat, a souligné Khadir, le maire Vaillancourt devrait réfléchir à l’image qu’il veut laisser à la postérité. L’occasion lui est offerte aujourd’hui de se distinguer comme un maire qui aura vu loin, avec des solutions axées vers l’avenir.

Enfin, Amir Khadir a insisté sur la nécessité pour le Québec d’aller chercher de nouvelles sources de financement à la réalisation des politiques de sorties de crise. Il s’en est pris avec force aux faibles redevances payées par les entreprises qui exploitent nos ressources naturelles. Il a souligné qu’en creusant un peu, les solutions ne manqueront pas. Rappelant son discours du 8 décembre dernier, lorsqu’il fut élu, le co-porte-parole de Québec solidaire, faisant référence à la nécessité de décider de notre gestion économique face au pouvoir des grandes corporations et entreprises a dit « La souveraineté c’est cela aussi ».

En marge de ces rencontres, M. Michel Thibeault, Secrétaire général du Conseil régional de la FTQ du Montréal métropolitain a souligné son intérêt pour organiser une rencontre entre M. Khadir et les intervenants locaux de la FTQ pour les régions de la Rive-Sud, Montréal et Laval, possiblement en avril.

Repères

TQS n’améliore pas son image

Après avoir bravé la règlementation du CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes), mis ses journalistes à la porte et affirmé qu’il voulait faire de la télévision autrement, voilà que TQS (Télévision quatre saisons) nous amène Mario Dumont, non seulement comme animateur, mais aussi comme conseiller stratégique.

Malgré toutes les affirmations que Mario Dumont représentait le changement et de nouvelles idées à l’Assemblée nationale, la réalité a démontré au contraire qu’en aucun cas, le chef partant de l’ADQ (Action démocratique du Québec), n’a jamais véritablement apporté des idées nouvelles à l’Assemblée nationale. Au contraire, il a plutôt ramené sur le tapis les anciennes idées de la droite conservatrice opposée à toute forme d’intervention de l’État dans l’économie. Mario Dumont et ses partisans ont eu beau dénoncer avec véhémence les dérives de la Caisse de dépôt lors des dernières élections, ce sont précisément ces idées néolibérales qui sont à la base de la crise financière et économique actuelle et qui exprime on ne peut mieux, l’incapacité du système capitaliste à répondre aux besoins de la société par un développement économique harmonieux et écologique.

Des idées évidemment qui ne peuvent que réconforter les propriétaires de TQS qui considèrent que la télévision publique n’a de compte à rendre qu’aux investisseurs. Alors que Stéphane Gendron s’est cassé les reins en faisant de la télévision populiste de droite et lorgne maintenant vers l’ADQ,  Mario Dumont, qui s’est cassé les reins avec des politiques populistes conservatrices, a décidé de refaire l’image de la télévision.

Tout un défi que de faire du neuf avec du vieux ! Hélas le recyclage est fondamentalement un concept qui s’apparente avec le progrès, non pas un retour en arrière.