Souvenir
Inassouvi
Qui me comprend
Tu éveilles en moi
La mémoire des sentiments
Dans le mouvement
D’une image
Qui se forme
Qui s’efface
Et qui revit
À tout moment
Le passé
Au présent
Souvenir
Inassouvi
Qui me comprend
Tu éveilles en moi
La mémoire des sentiments
Dans le mouvement
D’une image
Qui se forme
Qui s’efface
Et qui revit
À tout moment
Le passé
Au présent
Mort sans retour
Et sans vie
Après la mort
Comme un choc
Qui tue
Et qui fige
Mon esprit
Dans la torpeur
De la nuit
Mort de la vie
Mort de l’amour
Qui vit
Après la mort
Dans les rêves
De mes nuits
Dans la douleur
De mes jours
Comment
Trouver la vie
Après la mort
De mon amour
Que m’importe
Ces souvenirs
Si beaux
Arrivés de là-bas
Que je ne reconnais pas
Empilés
Sur ces souvenirs
Si chauds
Dans lesquels
Je te revois
Poème
De vie
Poème
De mort
Poème
D’amour
Poème plus fort
Que le temps
Qui court
Poème plus fou
Que la raison
Qui fuit
Poème pour te dire
Que je t’aime encore
Mon amour
Qui savait bien
Qu’on ne peut pas
Aimer les morts
Qui vit
Toujours
Dans les cendres
De l’oubli.
Avec toi
J’ai refait
Le sentier
De ce poème
Que je traîne
Avec moi
Depuis des jours
Et des semaines
Que je traîne
Dans ma tête
Ce poème
Impossible
À dire
Impossible
À écrire
Impossible
À vivre
Ce poème
Que ton cœur
Seul
Lisait
Dans mes yeux
Que tes yeux
Seuls
Tissaient
Dans mon cœur
Amoureux
Ce poème
Cousu
Du fil des ans
Que les têtes chercheuses
De nos deux cœurs
Distants
L’un pour l’autre
Gravitaient
Comme des aimants
Ce poème
Avec le temps
Mû en prière
Qui n’a pour dieux
Que les amants
De ce poème
Inachevé
Que je traîne
Avec moi
Dans ma tête
Depuis des jours
Et des semaines
Sur le sentier
Que j’ai refait
Avec toi
SEUL
Je suis le danseur de Salsa
Celui qui fige le regard des femmes
Qui virevolte et vous enflamme
Sans jamais se tromper de pas.
Madame,
Connaissez-vous le secret de ma passion ?
Celle qui fait perdre la raison,
Et transforme la froideur en un coeur doux.
Suivez ma cadence déchaînée.
Oubliez du quotidien les contraintes.
Chassez de votre coeur les lourdes plaintes.
Follement, laissez-moi vous entraîner
Dans la chaleur de mon enfer
Où le diable et la femme en transes,
Gaiement, en toute liberté, se touchent et dansent,
Sur la musique complice de mes vers.
Beauté bleue, ange de mes nuits perverses.
Nue et froide qui colle sur ma peau.
Donne-moi tes seins. Donne-moi tes fesses.
Ouvre tes cuisses et courbe le dos
Regarde-moi. Savoure mon délire.
Laisse ton venin m’épaissir la bouche.
Goûte avec moi ce langoureux plaisir
Qu’avec mes doigts et mes lèvres je touche.
Dévorant fantasme de mon esprit,
Toi la plus belle, la plus sensuelle.
L’érogène que je respir’ la nuit.
Mon rêve, ma divine, l’étincelle.
Celle qui allume au creux de mon lit
Le feu sacré de l’ Amour éternel.