PÉPÈRE LEFEBVRE

COUPLET 1

quand mon grand-père Lefebvre
descendait la côte St-Louis

c’était pour voir ma mère en plein hiver
pis surtout moé son premier tout petit

y sortait les poubelles
y pelletait la neige de son entrée
pour elle

REFRAIN

C’était un silencieux
mon beau
mon mystérieux pépère
du genre toujours heureux

COUPLET 2

on aurait dit qu’pour lui
juste de s’asseoir s’une chaise berçante
pis d’écouter ma mère

parler d’son quotidien
de tout de rien
de ses espoirs, de son mari d’amour en bien
de ses chagrins du jours, bénins

ça donnait à sa pipe
de la bonté pour prendre soin d’ma grippe

COUPLET 3

asteure que j’ai son âge
pis que les enfants de Toronto m’appellent
the real Santa Clauss

que je descend les rues
comme si son âme remplaçait
mes forces disparues

la fumée en auréole au dessus d’ses ailes
la chaise berçante ouateux nuage
dans l’bleu du ciel

Pierrot
vagabond céleste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.