Archives de l'auteur: Claude Demers

Claude Demers

l'auteur de ce blogue. Retraité et professeur d'échecs à temps partiel.

La souveraineté c’est cela aussi

Lors de son récent passage à Laval dans le cadre de sa tournée pré-parlementaire, Amir Khadir, co-porte-parole de Québec solidaire, a rencontré des intervenants pour ainsi dire, acquis à sa cause. Il venait justement leur apporter un espoir que les choses pouvaient changer et que ces changements sont parfois inattendus, qu’un rien peut faire basculer la balance. Après avoir rencontré les représentantes de la Table de concertation lavalloise sur la condition féminine ainsi que la Corporation du développement communautaire en avant-midi, il fit un détour au Cégep Montmorency où il rencontra les dirigeants de l’Association générale des Étudiants avant de s’asseoir avec les représentants du personnel enseignant, affiliés à la FNEQ, CSN.

Avec les représentants de l'AGE du Cegep Montmorency
Avec les représentants de l'AGE du Cegep Montmorency

C’est un accueil chaleureux que le député de Mercier a reçu à Laval. Il en profita pour faire valoir les propositions de sortie de crise préconisées par Québec solidaire, écouter les différentes doléances des intervenants communautaires et syndicaux qui doivent se battre quotidiennement contre les effets de cette crise et la bureaucratie institutionnelle. Dans plusieurs cas, Amir Khadir s’est engagé à défendre les différents dossiers qu’on lui soumettait, notamment celui des enseignants, qui dénoncent la vision de la Commission permanente de l’Éducation de l’Assemblée nationale. Cette Commission estime que la proportion financière devant être affectée à la tâche au sein des institutions collégiales, ne doit pas dépasser un maigre 10%.

Devant des étudiants sceptiques face aux possibilités d’une vraie transformation à gauche, craignant que Québec solidaire finisse par se ramollir comme souvent cela fut le cas des autres forces de changement une fois élues, Amir Khadir a rappelé aux étudiants comment les changements pouvaient parfois se développer rapidement. Se référant aux transformations en cours en Amérique latine et à l’arrivée de Barack Obama aux États-Unis, il a rappelé l’importance de faire converger le sentiment populaire avec la construction d’une véritable alternative politique. Amir Khadir a souligné que la crise économique actuelle avait peut-être ceci de bon qu’elle faisait valoir l’incapacité du système capitaliste de répondre aux besoins de la société et offrait la possibilité de penser à des solutions nouvelles.

Ce faisant, il en a profité pour bien distinguer entre les changements proposés par Québec solidaire et le socialisme traditionnel qui, malgré un système de propriété collective, ne pensait qu’en fonction de la croissance. Il faut aujourd’hui, a rappelé Amir Khadir, entrevoir la propriété collective sous des formes multiples et surtout, soumettre les objectifs de croissance aux impératifs d’un développement durable, écologique.

En conférence de presse, au terme de sa rencontre avec les intervenants locaux, Amir Khadir a dénoncé l’approche du maire Vaillancourt de Laval sur la question du transport en commun, notamment sur la question du pont de la 25 et du train de l’Est. À la veille d’achever son mandat, a souligné Khadir, le maire Vaillancourt devrait réfléchir à l’image qu’il veut laisser à la postérité. L’occasion lui est offerte aujourd’hui de se distinguer comme un maire qui aura vu loin, avec des solutions axées vers l’avenir.

Enfin, Amir Khadir a insisté sur la nécessité pour le Québec d’aller chercher de nouvelles sources de financement à la réalisation des politiques de sorties de crise. Il s’en est pris avec force aux faibles redevances payées par les entreprises qui exploitent nos ressources naturelles. Il a souligné qu’en creusant un peu, les solutions ne manqueront pas. Rappelant son discours du 8 décembre dernier, lorsqu’il fut élu, le co-porte-parole de Québec solidaire, faisant référence à la nécessité de décider de notre gestion économique face au pouvoir des grandes corporations et entreprises a dit « La souveraineté c’est cela aussi ».

En marge de ces rencontres, M. Michel Thibeault, Secrétaire général du Conseil régional de la FTQ du Montréal métropolitain a souligné son intérêt pour organiser une rencontre entre M. Khadir et les intervenants locaux de la FTQ pour les régions de la Rive-Sud, Montréal et Laval, possiblement en avril.

TQS n’améliore pas son image

Après avoir bravé la règlementation du CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes), mis ses journalistes à la porte et affirmé qu’il voulait faire de la télévision autrement, voilà que TQS (Télévision quatre saisons) nous amène Mario Dumont, non seulement comme animateur, mais aussi comme conseiller stratégique.

Malgré toutes les affirmations que Mario Dumont représentait le changement et de nouvelles idées à l’Assemblée nationale, la réalité a démontré au contraire qu’en aucun cas, le chef partant de l’ADQ (Action démocratique du Québec), n’a jamais véritablement apporté des idées nouvelles à l’Assemblée nationale. Au contraire, il a plutôt ramené sur le tapis les anciennes idées de la droite conservatrice opposée à toute forme d’intervention de l’État dans l’économie. Mario Dumont et ses partisans ont eu beau dénoncer avec véhémence les dérives de la Caisse de dépôt lors des dernières élections, ce sont précisément ces idées néolibérales qui sont à la base de la crise financière et économique actuelle et qui exprime on ne peut mieux, l’incapacité du système capitaliste à répondre aux besoins de la société par un développement économique harmonieux et écologique.

Des idées évidemment qui ne peuvent que réconforter les propriétaires de TQS qui considèrent que la télévision publique n’a de compte à rendre qu’aux investisseurs. Alors que Stéphane Gendron s’est cassé les reins en faisant de la télévision populiste de droite et lorgne maintenant vers l’ADQ,  Mario Dumont, qui s’est cassé les reins avec des politiques populistes conservatrices, a décidé de refaire l’image de la télévision.

Tout un défi que de faire du neuf avec du vieux ! Hélas le recyclage est fondamentalement un concept qui s’apparente avec le progrès, non pas un retour en arrière.

Le mur mitoyen – 7 mars 2009

« Parole citoyenne prépare actuellement une recette de projection pour le samedi 7 mars prochain. Seront entres autres revendiqués au menu de l’actualité citoyenne : itinérance, féminisme, liberté d’expression, politique internationale et autres exercices de citoyenneté… »


356 ave Mont-Royal Est
Montréal, QC Canada
Téléphone : 514 808-3326

Amir Khadir à Laval

Le député de Mercier de Québec solidaire, Amir Khadir, sera à Laval le mardi 24 février prochain, dans le cadre de sa tournée pré-parlementaire. Il rencontrera en avant-midi la Table de concertation féminine lavaloise ainsi que la Corporation de développement communautaire de Laval. En après-midi, Amir Khadir sera au Cégep Montmorency où il rencontrera l’exécutif de l’Association générale des Étudiants ainsi que la direction du Syndicat des enseignants (FNEQ-CSN).

À 17h00, une conférence de presse aura lieu au Presse-Café du Centropolis.

Pour toute information supplémentaire, contactez l’Association régionale de Québec solidaire Laval à l’adresse suivante : laval@quebecsolidaire.net

La raison pour ne pas célébrer la Bataille des Plaines

Certes il y a plusieurs raisons pour ne pas célébrer. Certains vous diront qu’on ne célèbre pas une défaite. Et c’est vrai. D’autres diront que le Fédéral n’a pratiquement rien fait pour le 400e de Champlain. Et c’est vrai aussi. Pour la CCBN (Commission des champs de bataille nationaux) et son président André Juneau, la décision de ne pas reconstituer la Bataille des Plaines d’Abraham, relève avant tout d’une question de sécurité. Au Canada anglais on est en furie contre le Québec et son refus de collaborer tandis que pour les Québécois, tout cela est du Québec bashing à nouveau.

Peut-on déjà tirer une conclusion de tout ce brouhaha ? Oui, une conclusion incontestable et qui suffit à elle seule comme raison de ne pas célébrer le 250e anniversaire de la Bataille des plaines d’Abraham, ni d’un côté, ni de l’autre : la question nationale n’est toujours pas réglée au Canada. Elle ne le sera pas tant que le Québec ne se verra pas accordé ou tant qu’il ne s’emparera pas lui-même, de son droit à l’autodétermination nationale, à la souveraineté.

Un devoir de mémoire

C’est un fait que l’événement ne doit pas passer inaperçu. L’anniversaire de la Bataille des Plaines est une bonne occasion de réfléchir au sens à donner à l’évolution de l’histoire depuis 250 ans. Ne l’oublions pas, la victoire des Plaines, c’était en réalité la Conquête. Mais cette victoire n’était pas que militaire et elle n’aurait pu se réaliser en fait, à travers les ans, sans la participation d’une fraction importante de dirigeants francophones du Québec, notamment le clergé, qui acceptèrent de jouer les collaborateurs avec le conquérant en lui garantissant la paix sociale et la soumission de tout un peuple. En échange de quoi ? Une assemblée nationale (lire provinciale) avec certains pouvoirs législatifs et économiques ainsi qu’un contrôle sur certains domaines d’ordre politique, dont l’éducation.

Le prix à payer allait être lourd. Dans la vision des provincialistes et des fédéralistes du Canada anglais, la conquête devait non seulement mettre un terme au rêve de construire un Canada (français) caressé par les premiers colons d’origine française, mais devait aussi faire disparaître toute velléité de construire une nation francophone au Canada.

Dans un tel contexte, autant la célébration de la Bataille des plaines d’Abraham ne peut exprimer qu’une forme d’aliénation chez les Québécois, autant elle ne peut exprimer qu’une forme de chauvinisme, voire de néo-colonialisme chez les Canadiens anglais. Quand Jean Charest dénonce les dérapages qu’il attribue aux menaces de violence contre toute éventuelle célébration de la Bataille des Plaines, il manque une belle occasion d’identifier le véritable dérapage de la CCBN qui voulait profiter de l’événement pour sceller dans l’imaginaire des Canadiens et des Québécois, l’issue d’une bataille qui, en réalité n’est toujours pas terminée : la lutte nationale des Québécois.

Une cause toujours bien vivante

À partir de quand peut-on décréter qu’une cause est terminée ? Il y en a pour dire que la cause palestinienne est perdue. Que les réalités au Moyen-Orient ne sont plus ce qu’elles étaient avant la Seconde Guerre mondiale. Il y en a pour dire que les peuples autochtones en Amérique mènent aussi des batailles perdues d’avance. Qu’il est temps de reconnaître que nous ne vivons plus à l’ère des coureurs des bois. Combien de temps durera le désir des Serbes de reconquérir le Kosovo dont ils ont été chassés par l’intervention militaire de l’OTAN ?

Combien de causes pourrait-on identifier ainsi à travers le monde, qui entretiennent toujours le germe de la résistance et d’un potentiel de rébellion ? La réponse à la question de savoir si l’on peut décréter qu’une cause est terminée sera toujours biaisée selon qu’on est dans le camp des vainqueurs ou dans celui des vaincus. Et encore une fois, pourrons-nous dire que l’ Histoire sera toujours celle des vainqueurs.

Ainsi présentée toutefois, aucune grande cause à travers le monde ne trouvera un jour de solution. L’angle strictement historique et national ne peut que raviver les sentiments nationaux d’un côté et chauvins de l’autre. L’Histoire n’est pas un échange bipartite perpétuel du pouvoir entre vaincues et vainqueurs. C’est pourquoi l’amertume de la défaite et les cicatrices de l’histoire ne se referment jamais pour les vaincus.

La question nationale ne peut se résorber que de deux façons, soit  : l’assimilation totale, ce qu’on peut aussi appeler un génocide culturel, soit : la reconnaissance et la satisfaction des droits nationaux. Tant que la nation existe, tant qu’elle se bat pour ses droits, la cause en sera justifiée. Autant celle des Palestiniens, que celle des peuples autochtones, que celle des Québécois. Même si dans leurs expressions, biens souvent, ces luttes n’ont rien de comparable.

Quels intérêts nationaux

La question nationale ne s’exprime pas toujours de manière aussi tragique qu’en Palestine, ni de manière aussi directe que dans le rapport entre une métropole et une colonie. Par contre, tous les mouvements nationaux qui sont allés jusqu’au bout de leurs revendications ont mené soit à l’autonomie nationale, soit à l’indépendance nationale et à la création d’États sur le principe de : une Nation, un État. Un processus historique qui accompagnait dans tous les cas, le désir de la bourgeoisie naissante de prendre le pouvoir et le contrôle sur son marché national.

Ce qui est paradoxal ici, c’est qu’à l’heure de la mondialisation et du néolibéralisme, même les bourgeoisies nationales s’entendent pour favoriser les ententes de libres-échanges, jusqu’à appuyer la suprématie des tribunaux commerciaux et des grandes corporations industrielles, économiques et financières sur les pouvoirs législatifs nationaux. Jacques Parizeau et Bernard Landry furent tous les deux de fervents défenseurs de l’Accord de libre-échange négocié par le gouvernement conservateur de Brian Mullroney, avec les États-Unis.

Cela révèle qu’on ne peut pas dissocier la question nationale des questions économiques et sociales, plus précisément des intérêts des classes sociales pour qui l’on veut la souveraineté. Si on peut dire que la question nationale au Canada existera tant que le Québec sera amputé de l’exercice de son droit à l’autodétermination, il est faux d’affirmer par ailleurs que l’indépendance en soi, règlera la question nationale pour les Québécois. Surtout si cette indépendance est mise au service du néocolonialisme moderne par le biais de la mondialisation.

Si devoir de mémoire il y a, il faudra alors se rappeler que la nation n’est ni homogène, ni abstraite. À l’heure où une crise financière et économique d’une envergure sans précédent affecte la plupart des grandes puissances économiques, les forces démocratiques ne doivent pas se laisser duper par les prétendus défenseurs de la nation qui associent les intérêts des grandes entreprises et des sociétés financières aux intérêts de la nation. Une politique de sortie de crise pour qu’elle soit véritablement dans les intérêts de la nation, doit avant tout être conçue dans les intérêts des travailleurs et de la population en général. Ce qui impliquera nécessairement la solidarité entre les victimes de ces mêmes puissances financières et économiques, indépendamment des frontières nationales.

Après le Web sémantique le Web conceptuel ?

L’IEML (Métalangage de l’économie de l’information) sera-t-il la prochaine étape dans l’élaboration des nouveaux outils visant l’échange d’information via le WEB ? C’est du moins ce que croit l’équipe du Dr. Pierre Lévy de la Chaire de recherche en intelligence collective de l’Université d’Ottawa.

Dans un excellent article intitulé « La mutation inachevée de la sphère publique« , Pierre Lévy souligne comment la progression rapide du WEB dans le monde, avec 80 % des maisons branchées sur Internet et des sommets atteints dans certains pays comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (300 millions d’abonnés pour la Chine seulement), est confronté à un défi majeur. S’affranchir des limites imposées par le caractère sémantique de l’échange d’information.

D’un côté les outils du Web 2.0, et de l’autre, la  disparition graduelle des écarts entre fournisseur et consommateur (utilisateur) sur le Web, nous amènent à un niveau inégalé de « computation sociale », faisant apparaître un potentiel inouï à l’émergence du phénomène de l’Intelligence collective.

Le défi aujourd’hui : surmonter la fragmentation de l’information due aux incompatibilités entre les différents systèmes de classification, aux séparations naturelles des différents langages parlés et écrits, aux différents systèmes d’indexation et à l’impossibilité de lier entre elles les données et leurs méta-données. La solution de ce défi, selon Pierre Lévy, passera par l’élaboration d’une  nouvelle couche universelle d’adressage, « celle des concepts, grâce à laquelle, écrit-il, le problème de l’interopérabilité sémantique pourra être résolu. »

L’initiative IEML de la Chaire d’édutes en Intelligence collective de l’Université d’Ottawa, se veut précisément une contribution à l’élaboration d’une « sémantique computationelle au service de l’intelligence collective« .

Pierrot à Sept-Île

Entrevue avec Pierrot lors de son passage à Radio-Canada à Sept-Iles.

Voici un commentaire laissé par une camionneuse le 18 novembre 2008, après qu’elle eu capté cette entrevue sur Sirius.

Bonjour Pierre Vagabond Céleste.

Je vous ai entendu sur radio-canada, vous avez éfé diffusé sur Sirius à travers l’Amérique et avez été sélectionné parmi les meilleurs moments de la journée sur tout le réseau de r-c dans l’émission « balado-diffusion » et la première « à la carte » du 22 septembre 2008.

Comme vous êtes inspirant!  Je n’ai entendu que quelques paroles de votre chanson du camionneur.  J’ai été émue.  Je roulais d’un retour de la Californie, ça m’est allé droit au coeur. La simplicité et la sincérité, l’histoire, votre voix et les accords de guitare, vraiment vous avez du talent.  J’aurais aimé acheter vos compositions, sont-elle disponibles sur internet? Sinon un disque ca presse !

Sandra Doyon,
Camionneuse

La huella solidaria

Une exposition qui nous rappelle que Norman Bethune était Canadien, qu’il avait pratiqué la médecine à Montréal et que sa conception de l’humanité avec un caractère profondément internationaliste.
Norman Bethune est reconnu pour avoir été le premier à mettre sur pied un système de transfusion sanguine ambulatoire, alors qu’il faisait partie du bataillon Mackenzie-Papineau, en Espagne.

Le musée McCord est situé au 690, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H3A 1E9

Téléphone : (514) 398-7100
Télécopie : (514) 398-5045

Dit-on l’histoire se répète ou se ressemble ?

À peine une semaine après avoir gagné l’appui des Libéraux lors de l’important vote de confiance sur le budget, le 28 janvier dernier, les Conservateurs retirent leur poursuite contre les Libéraux dans l’affaire Cadman.

Le Parti conservateur était accusé d’avoir cherché à soudoyer le député indépendant Chuck Cadman, gravement malade et près de la mort, en échange de son appui lors d’un vote de confiance aux Communes en 2005. Ils poursuivaient les Libéraux à cause de leur affirmation que Stephen Harper était au courant de la manoeuvre. Les termes de l’entente entre les deux parties sont gardés secrets.

Cherchez l’erreur !

Portez plainte au CRTC

Vous êtes choqué du geste radiophonique posé par Sylvain Bouchard de 93,3 fm à l’endroit de François David. Réagissez. Portez plainte au CRTC.

Voici le texte que j’ai moi-même envoyé. Sentez-vous libre de le reproduire à votre nom.


Au moment où nous soulignons le 15e anniversaire du tragique événement de Polytechnique, où 14 jeunes femmes furent tuées par un homme qui refusait la place occupée par les femmes dans la société, je tiens à protester contre le geste haineux envers les femmes, du journaliste Sylvain Bouchard, de la station 93,3 FM. En incitant, publiquement de jeunes adolescents à déchirer la page d’un manuel scolaire qui souligne le travail de Mme Françoise David parce qu’elle a fermement défendu les droits des femmes, ce journaliste cultive une forme de misogynie sociale. Si le journaliste peut réclamer son droit à la libre opinion, il ne peut certainement pas se servir des ondes publiques pour entretenir un climat de haine envers une personne en particulier, Mme Françoise David, et les femmes en général. Le CRTC ne doit pas tolérer un tel comportement du journaliste, ni autoriser une station radiophonique à diffuser de tels messages. Des excuses doivent être présentées par la station et le journaliste sévèrement sanctionné.