Premièrement, il n’existe pas une telle chose que l’État providence. Et pourtant, l’expression «État providence» ne cesse de faire la manchette avec la complicité des médias et des intellectuels, dont plusieurs qui se prétendent de gauche, depuis la fin des années 1970. Au point d’avoir sa propre définition dans Wikipedia
Plus qu’une expression, les mots « État providence » sont devenus un argument majeur dans les politiques néolibérales depuis les années ’80 et ont servi de fondement aux politiques de déficit zéro et du retrait de l’intervention de l’État dans les différentes politiques sociales.
Or voilà bien une expression qui mérite toute sa place dans les premiers rangs des mythes bien nourris par le néolibéralisme.
Georges W. Bush, un des plus fiers défenseurs du néolibéralisme avec son fidèle serviteur, Stephen Harper, ont tous les deux décrié ouvertement l’État-Providence avant de donner des milliards et des milliards de dollars aux grandes institutions financières. Ce faisant, ils ont démontré que leur vision économique ne s’attaquait pas autant à la notion même de l’État providence qu’au bénéficiaire de l’intervention de l’État. De ce fait, ils révélaient que les grands partis politiques de l' »Establishment » sont là avant tout pour assurer le contrôle et la mainmise des puissantes corporations et du monde de la finance sur l’État.
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