La malhonnêteté expliquée à Dan Bigras
Bonjour Mme Robert,
Vous avez une très belle plume et un sens aigu de l’argumentation.
Malgré tout je suis porté à mettre un bémol à la lecture de votre billet, car il m’apparaît que la question de fond est éludée ici. En fait le reproche de Dan Bigras, tel que je l’ai compris, se fondait sur le principe que dans une société de droit on ne doit pas porter de jugement tant que la cause n’ait été entendue. Du plus angélique au plus crapuleux le droit ne fait pas d’exception. Nous sommes tous des êtres humains devant la loi. Et les cours de justice sont là précisément pour analyser les faits, non pas les apparences, même les plus fortement médiatisées.
D’ailleurs autant que les propos de Dan Bigras m’ont surpris moi aussi, votre lettre ouverte à Anne Sinclair m’est apparue exactement le contraire de ce qu’elle se voulait : présomptueuse et plutôt insensible. Que connaissons-nous des rapports intimes entre Mme Sinclair et DSK ? Avons-nous le droit de nous ingérer dans la sensibilité, amoureuse et affective, que ressent une personne pour une autre. Bon ici je veux bien admettre une petite déviation professionnelle. Même ci cette « assistance » n’était pas sollicitée et que plusieurs éléments d’une situation fort complexe échappent encore à tout le monde.
D’accord, nous avons tous des préjugés. Vous avez aussi « droit » aux vôtres. Mais un préjugé restera toujours un préjugé même lorsqu’on le défend avec honnêteté.
Sur le blogue de Jocelyne Robert
La malhonnêteté expliquée à Dan Bigras
Bonjour Mme Robert,
Vous avez une très belle plume et un sens aigu de l’argumentation.
Malgré tout je suis porté à mettre un bémol à la lecture de votre billet, car il m’apparaît que la question de fond est éludée ici. En fait le reproche de Dan Bigras, tel que je l’ai compris, se fondait sur le principe que dans une société de droit on ne doit pas porter de jugement tant que la cause n’ait été entendue. Du plus angélique au plus crapuleux le droit ne fait pas d’exception. Nous sommes tous des êtres humains devant la loi. Et les cours de justice sont là précisément pour analyser les faits, non pas les apparences, même les plus fortement médiatisées.
D’ailleurs autant que les propos de Dan Bigras m’ont surpris moi aussi, votre lettre ouverte à Anne Sinclair m’est apparue exactement le contraire de ce qu’elle se voulait : présomptueuse et plutôt insensible. Que connaissons-nous des rapports intimes entre Mme Sinclair et DSK ? Avons-nous le droit de nous ingérer dans la sensibilité, amoureuse et affective, que ressent une personne pour une autre. Bon ici je veux bien admettre une petite déviation professionnelle. Même ci cette « assistance » n’était pas sollicitée et que plusieurs éléments d’une situation fort complexe échappent encore à tout le monde.
D’accord, nous avons tous des préjugés. Vous avez aussi « droit » aux vôtres. Mais un préjugé restera toujours un préjugé même lorsqu’on le défend avec honnêteté.