Mme Arbour a déjà construit sa campagne anti-yougoslave sur le mensonge . Aujourd’hui, ses propos qui donnent au TPI une image d’impartialité et de droit ne font que camoufler la partialité du TPI (au service de l’OTAN) et du « droit international » au service de la « mondialisation ». Les dirigeants israéliens ne seront pas poursuivis et nous pourrons en conclure que leurs actions militaires étaient mesurées et respectueuses de la Convention de Genève. Du blabla à endormir les bonnes consciences du « politically correct » et tous ceux qui se sentent obligés à chaque nouvelle offensive « antiterroriste  » de se mettre au diapason des actions militaires qu’elles soient d’Israël au Moyen-Orient ou des États-Unis en Afghanistan et en Irak.Or la violation du droit international et de la Convention de Genève concernant l’utilisation des bombes à fragmentation et les attaques délibérées contre les populations civiles et les forces de paix de l’ONU sont déjà des réalités. Les bombardements d’Israël contre les infrastructures du Liban menacent même l’écosystème et les pays voisins du Liban. Maintenant que Louise Arbour a fait sa déclaration tonitruante, il faut s’attendre à ce qu’elle devienne de plus en plus silencieuse et ses propos en conformité avec les directives des véritables patrons du TPIY. Rappelons à ce sujet ce que disait le congressiste US Lester Munson : «Vous ne verrez jamais des pilotes de l’OTAN devant un tribunal de l’ONU. L’OTAN est l’accusateur, le procureur, le juge, le jury et l’exécuteur, car c’est l’OTAN qui paie les factures du TPIY. L’OTAN ne se soumet pas au droit international. Il est le droit international. », propos rapportés sur le site de Michel Collon concernant le rôle de l’OTAN en Yougoslavie.

Tant qu’Israël sera le fer de lance de la stratégie des États-Unis au Moyen-Orient, aucune chance n’existe que les dirigeants israëliens soient poursuivis par quelque tribunal international que ce soit où les États-Unis détiendront un rôle prépondérant.