En réponse à Djemila Benhabib

Dans son article intitulé « Pour que plus aucune femme dans le monde n’ait honte d’être femme » Djemila Benhabib propose différentes mesures concernant la laïcité. J’appuie son analyse et ses propositions en générale, sauf une pour laquelle j’ai laissé le commentaire que voici sur son blogue.


Je partage cette opinion sauf sur un point : 3) L’interdiction du port de signes religieux ostentatoires dans les écoles aussi bien pour les élèves que pour le personnel de l’éducation. – Je suis tout à fait d’accord avec cette interdiction pour le personnel enseignant mais pas pour les élèves. Cela constituerait clairement à mon avis une infraction à la charte des droits et liberté et une restriction du rôle des services publics. D’ailleurs si cela devait s’appliquer aux élèves qui fréquentent l’école publique, la logique voudrait que cette même règle s’applique à tout usager des services publics quelqu’ils soient. C’est une chose qu’un représentant (fonctionnaire ou enseignant) ne porte aucun signe distinctif qui pourrait à la rigueur donner à penser que cette croyance (bien que personnelle) est conforme, sinon même endossée, par le biais de sa fonction et de son autorité en tant que serviteur de l’État. Mais c’en est une autre lorsqu’elle constitue une restriction dans l’accès pour tous aux services publics.

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